« Mobiliser l’outil traçabilité en faveur de la durabilité de la filière forêt-bois »
En présentiel au Château Luchey Halde – Mérignac (33)
Jeudi 1 décembre de 8h30 à 17h00
Programme…
Le secteur forêt-bois croise trois enjeux majeurs qui soutiennent sa durabilité, entendue au sens de développement durable : l’environnement, les demandes de la société et l’économie. Parmi les outils mobilisés pour y répondre, la traçabilité est celui qui vise à inscrire les achats de bois dans un cadre responsable et éthique. Ainsi, à l’aune des JO de Paris, les sujets de la certification et de la labellisation qui s’appuient sur des systèmes de traçabilité, sont mobilisés pour garantir une gestion durable de la ressource française. Mais les acteurs de l’amont et de l’aval du secteur partagent-ils les mêmes visions des freins et des leviers quant aux besoins de traçabilité ?
Dans une perspective plus large, l’Union Européenne promeut l’investissement dans le capital naturel car il offre d’importants multiplicateurs économiques, tout en ayant un effet positif sur le climat. Comment dès lors articuler ces ambitions politiques et cet outil mis en œuvre sur le terrain par les acteurs pour favoriser « prospérité, durabilité et résilience » ? Comment mobiliser concrètement les investissements et conforter ainsi la durabilité de la filière forêt-bois ?
La journée du 1er décembre 2022 traitera ainsi de la traçabilité comme outil de la durabilité, envisagée comme développement durable. Dans un premier temps, les participants seront invités à travailler sur cet outil, qui permet de suivre la ressource aux différents stades de sa production, de sa transformation et de sa commercialisation, voire jusqu’à sa mise au rebut. A partir de ce premier résultat, les participants élaboreront des pistes de travail et des propositions de solutions originales de financement, qui soient propres à la filière.
Dans ce cadre, ils pourront (i) partager leurs perceptions, attentes et besoins, (ii) échanger autour de leurs pratiques, et (iii) co-construire des propositions d’amélioration à l’échelle de la filière.
En savoir plus sur la chaire « Bioéconomie, Forêts et Territoires » BioForTer…
La chaire BioForTer est labellisée par le Pôle de Compétitivité Xylofutur.
Contacts
BioForTer – Carola Guyot-Phung, Cheffe de Projet de la Chaire Tél. 06 95 67 44 92 – carola.guyot-phung@agro-bordeaux.fr
Xylofutur – Sandrine Besnard, Chargée d’Animation événementielle Tél. 06 07 03 77 23 – sandrine.besnard@xylofutur.fr
La chaire BioForTer (Bioéconomie, Forêts et territoires) est née en février 2020 de la rencontre entre d’une part la volonté de chercheurs en Sciences Humaines et Sociales de proposer une démarche collective d’analyse des dynamiques de changement actuelles dans le domaine forêt-bois et d’autre part de la volonté d’un groupe d’acteurs socio-professionnels de s’inscrire dans une démarche réflexive et proactive vis-à-vis des défis qu’ils rencontrent pour aborder l’avenir de la forêt et de l’économie du bois. Portée par la fondation Bordeaux universités pour une durée de 3 ans, la Chaire BioForTer a pour objectif de développer des travaux de recherche sur les enjeux sociaux, économiques et politiques de la bioéconomie forestière (Volet Recherche), de renforcer les connaissances sur ces enjeux des futurs ingénieurs forêt-bois (Volet Formation) et d’améliorer le partage de savoir et d’expérience entre la recherche et le monde professionnel (Volet Transfert).La bioéconomie forestière est envisagée ici dans un sens large, considérant qu’il s’agit d’une dynamique d’évolution des attentes sociétales vis-à-vis de la filière forêt-bois qui va dans le sens d’une requalification des systèmes productifs guidée par les enjeux d’atténuation des effets du changement climatique. Ce processus de requalification est déterminé par l’évolution de l’action publique, l’émergence de nouvelles technologies et de nouveaux marchés et la promotion de nouvelles logiques productives (économie circulaire, circuits courts). En outre il se déroule dans un contexte marqué par un renforcement des enjeux de conservation de la biodiversité et par des préoccupations croissantes en matière d’adaptation des forêts aux changements climatiques.
